RADIESTHÉSIE

QU’EST-CE QUE LA RADIESTHÉSIE ET SON HISTOIRE

Ce premier module a pour objectif de proposer un panorama de la radiesthésie à travers un focus sur le terme à utiliser (ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y parait), et également sur son histoire, riche d’intensité qui permet d’inscrire cet art dans une tradition millénaire.

I – Quel terme utiliser ?

La première chose à faire lorsque l’on s’intéresse à un domaine, c’est lui donner un nom. Si cela paraît simple pour la plupart des arts, la difficulté est au rendez-vous avec l’utilisation du pendule car se côtoient un grand nombre de terminologies dont aucune n’a encore fait consensus. Chacun des termes tient certains aspects limitatifs par rapport à l’utilisation qui en est fait. Voici un panorama des principaux mots fédérateurs de la discipline, en commençant par le plus connu : la radiesthésie. C’est ce que l’on apprend dans la formation pendule.

A – Radiesthésie

La radiesthésie est le terme le plus courant pour désigner les personnes qui vont utiliser un outil de détection. Il s’agit d’un mot très récent dans l’histoire car utilisé pour la première fois en 1926 par l’abbé Bouly (nous reviendrons sur ce personnage important dans l’art de la radiesthésie). Ce terme trouve son origine étymologique dans la racine latine radius = le rayon lumineux – la baguette et la racine grecque aisthesis = sensation – perception. Littéralement, il s’agit de la perception d’un élément. En voici une définition plus détaillée : « Il s’agit de l’art de la captation/recherche des ondes (identités énergétiques) et des vibrations émises par les êtres vivants, les formes ou les matériaux des objets inanimés ou encore par l’immatérialité des êtres ou des choses ayant disparu… mais ayant marqué la « mémoire » des objets, des lieux…. Il s’agit d’exprimer par l’intermédiaire d’un pendule (ou d’une baguette) la réponse à notre intuition, à une question simple et clairement formulée, matérialisée par un mouvement ».

Ce néologisme n’est pas sans rappeler le terme de cryptesthésie (qui porte également le terme de Métagnomie) imaginé quelques années auparavant par le Prix Nobel de Médecine en 1913 Charles Richet (1850-1935). Ce médecin français, membre de l’Académie des sciences et de médecine, se passionne pour de nombreux autres domaines dont la métapsychique qui étudie des faits qui paraissent dus à des forces intelligentes inconnues. Ce terme désigne la connaissance des choses réputées inconnaissable selon l’expérience ou le sens commun, en un mot le sixième sens.

Ce terme, connu de tous, n’a jamais fait l’unanimité parmi les pratiquants, du fait de sa difficulté à le prononcer et d’une étymologie mélangeant du grec et du latin. Il a toutefois le mérite d’être un point d’entrée commun car connu par tous.

B – Les autres termes

 Le fait de penduler porte également un grand nombre d’autres noms :

ü  La rabdhomancie (du grec rabdos : baguette et mancie : divination) est un terme qui était à la mode durant la Renaissance et le début de l’ère industrielle mais moins utilisé aujourd’hui ;

ü  Sourcier. Terme que tout le monde connaît mais qui limite le travail du radiesthésiste à la recherche et la découverte de l’eau ;

ü  Le pendule. Là aussi, si beaucoup de praticiens utilisent ce terme, il reste réducteur car ne fait pas référence à l’utilisation des baguettes de sourcier ou des baguettes plus récentes telles que les baguettes abeille ou l’antenne le Lécher.

ü  Bélomancie, qui était de la divination pratiquée au moyen de baguette ou flèches ;

ü  La Xylomancie qui est une pratique divinatoire qui consiste en la lecture de l’avenir dans les brindilles et enseignées à Poudlard dans Harry Poter ;

ü  Radionique. Il s’agit d’utiliser l’onde de forme que créé le pendule pour agir. Cette approche trouve son origine aux Etats-Unis au début du XXe siècle et se compose des termes de radiation et d’électronique ;

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Les baguettes également pouvaient avoir un grand nombre de dénominations :

ü  La luisante ;

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Illustration de la verge foudroyante

La tombante ;

ü  La sautante ;

ü  La trépidante ;

ü  La baguette à renversement ;

ü  La verge foudroyante ;

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Si le terme pour désigner cet art est difficile à faire accepter par tous, du fait notamment de son champ d’application très large et des définitions qui peuvent le restreindre, son histoire et son utilisation va être beaucoup plus claire et précise et surtout sans ambiguïté. Nous ne côtoierons plus les méandres de l’incertitude pour se rapprocher d’un art qui permet de trouver presque à 100% ce que l’on recherche.

II – Qu’est-ce que la radiesthésie ?

Essayons, sans s’arrêter sur le terme, de montrer le champ d’action de la radiesthésie. Elle va utiliser le plus souvent un pendule (ou des baguettes dites de sourcier) qui lui permet de faire la connexion (le lien) entre une question posée et l’identité énergétique recherchée (un objet, une personne, un lieu…).

Cette notion d’identité énergétique, appelée également longueur d’ondes ou taux vibratoire est au cœur de cette discipline. Chaque élément composant notre planète (êtres vivants, plantes, minéraux…) a la particularité d’avoir une identité énergétique, une vibration. Celle-ci peut être comparée à un code barre (ou une longueur d’onde comme avec la fréquence radio) qui renferme un grand nombre d’informations : des plus génériques aux plus particulières.

Votre montre est identifiée comme un instrument générique : une montre, comme ayant la particularité d’avoir telle couleur, telle épaisseur, telle forme, telle matière… Si vous avez perdu votre montre, votre pendule va vous permettre d’aller chercher son identité énergétique en allant soit du plus général « Je recherche une montre » et alors toutes les montres vont vous être présentées au plus précis « Je recherche ma montre » qui fera référence à la montre particulière qui a telle forme, telles caractéristiques, qui a appartenu à telle personne… La formation radiesthésie que l’on nomme également la formation pendule va vous permettre d’apprendre tous les rouages de cet art millénaire.

L’homme a la particularité non seulement d’émettre ces ondes, ces vibrations mais également, et c’est l’objet de cette formation, de les recevoir : il est émetteur et récepteur et peut donc procéder à ce travail de recherche.

Mais on voit bien que nos cinq sens (toucher – odorat – goût – vue – ouïe) ne nous permettent pas de réaliser cette recherche. Pour détecter les vibrations, les identités énergétiques, nous allons utiliser une sorte de 6ème sens qui fait échos à notre activité subconsciente. Cette notion est bien plus large que ce que l’on peut trouver dans les dictionnaires : « se dit d’un état dont la personne n’est pas consciente » (Larousse) mais plutôt comme une capacité de résonnance avec les vibrations que chacun d’entre nous perçoit mais ne peut pas identifier avec les éléments directs de sa conscience contraints par nos sens.

III – Un champ d’action très large

La radiesthésie va permettre, par l’intermédiaire du pendule, de rentrer en résonnance avec l’identité énergétique des trois règnes existants sur terre : l’animal, le minéral et le végétal. Le champ d’action est alors immense allant de la recherche des objets ou des personnes perdues, des minéraux, des zones de maladie, de l’équilibre vibratoire, d’une orientation professionnelle… La force de la radiesthésie est de pouvoir agir tant sur des objets que l’on connait comme ceux que l’on ne connait pas et à des endroits que l’on connait (visibles ou cachés sous terre comme les cours d’eau souterrains) que des endroits que l’on ne connait pas (sur carte, plan…).

Avant d’aller en comprendre le fonctionnement et les multiples possibilités d’action, nous allons aller scruter son histoire, riche de personnages aussi précurseurs que mystérieux.

 

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