compétences les plus rares

Les compétences les plus rares en France en 2022

Lorsqu’on pense aux compétences les plus rares et intéressantes à obtenir pour les candidats, on pense immédiatement au management, aux compétences liées à l’univers du digital, de la data, du marketing ou du commerce. Dans les faits, il existe des compétences propres à certains métiers qui sont assez rares et demandent de l’expérience.

Faisons le point sur les compétences les plus rares en France en 2022.

 

Il y a certains secteurs spécifiques dont les compétences se raréfient au fil des ans, selon l’évolution technologique ou simplement la perte de telles compétences. Voyons cela de plus près

1 – Le nucléaire

Le nucléaire est un domaine complexe, car il requiert une solide formation en physique et en chimie. De plus, les installations nucléaires sont souvent vieilles et nécessitent une maintenance régulière. Enfin, le nucléaire est un domaine sensible, car il y a un risque potentiel de catastrophe. C’est pourquoi il est important de disposer d’une solide expertise dans ce domaine.

 

Malheureusement, il y a de moins en moins d’experts en nucléaire en France. Cette situation s’explique notamment par le fait que les entreprises du secteur sont souvent peu attractives pour les jeunes diplômés.

En effet, les salaires ne sont pas nécessairement très élevés et les conditions de travail sont souvent difficiles.

De plus, de nombreuses entreprises du secteur sont en train de fermer tandis que des centrales nucléaires sont à l’arrêt, ce qui rend le secteur encore moins attractif.

Pour toutes ces raisons, le nucléaire est une compétence qui se raréfie aujourd’hui. Mais un autre point important, c’est le fait que les compétences en nucléaire se sont perdues au fur et à mesure des années. C’est plus spécifiquement le cas pour la construction de centrale nucléaire, compétence très rare aujourd’hui, ce qui explique en partie pourquoi il est compliqué de construire ou démanteler une centrale nucléaire aujourd’hui.

 

2 – La restauration de monuments historiques

La restauration de monuments historiques est un secteur d’activité qui nécessite une solide formation en histoire de l’art et en architecture.

De plus, les travaux de restauration sont souvent très coûteux et demandent une expertise particulière.

Or, il y a de moins en moins d’experts en la matière et cette expertise est en voie de disparition. C’est pourquoi la restauration de monuments historiques est une compétence qui devient de plus en plus rare en France.

À l’heure actuelle, il y a très peu d’entreprises françaises qui proposent la rénovation du patrimoine français. L’entreprise française la plus connue du secteur est Asselin, spécialiste en restauration de monuments historiques.

À part cette entreprise, il existe quelques autres entreprises spécialisées, souvent sur des domaines encore plus pointus (ferronnerie, maçonnerie, tailleurs de pierre…), ce qui raréfie encore plus le nombre d’experts capables de rénover un monument.

3 – L’armurerie

L’armurerie est une compétence de plus en plus rare en France, car elle nécessite une solide formation en métallurgie. L’armurerie est un domaine sensible, car elle correspond à des valeurs assez controversées de base (notamment la conception d’armes à feu pour la chasse). C’est pourquoi il est important de disposer d’une solide expertise dans ce domaine.

 

Il y a de moins en moins d’experts en armurerie en France. Cette situation s’explique notamment par le fait que les entreprises du secteur sont souvent peu attractives pour les jeunes diplômés.

C’est un métier qui n’attire pas vraiment du fait de sa faible progression : Il y a peu de moyens de se reconvertir ou d’évoluer dans sa carrière d’armurier.

 

 

4 – L’archèterie

L’archèterie est l’art de fabriquer des archets pour instruments à corde. C’est une compétence de plus en plus rare en France, car elle nécessite une solide formation en lutherie.

De plus, les archets peuvent être vieux et nécessitent une maintenance régulière.

C’est un métier et une compétence qui se raréfient aujourd’hui notamment à cause de l’évolution de la technologie et des moyens de production : La fabrication d’archets et la réparation de votre instrument peut être moins intéressante financièrement que l’achat d’un nouvel instrument. Cela fait de l’archèterie un secteur en voie de disparition, qui tend à s’industrialiser, ce qui fait perdre le savoir-faire manuel de bon nombre d’experts archetiers.

L’archetier doit dessiner les différentes pièces de l’archet (tête, cambrure, bouton, housse) puis les fabriquer à la main selon divers matériaux à disposition. C’est le savoir-faire lié à cette seconde étape qui a tendance à disparaître et à s’industrialiser.

Pour devenir archetier pourtant, un CAP est nécessaire, et les voies de professionnalisation ou d’évolution professionnelle peuvent être intéressantes.

 

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